1. Les traitements médicamenteux
Durant la grossesse et l’allaitement, plusieurs classes médicamenteuses peuvent être prescrites en cas de détresse psychologique : les antidépresseurs, les thymorégulateurs, les antipsychotiques, les anxiolytiques. Le médecin prescripteur (psychiatre et / ou médecin traitant) choisira la classe médicamenteuse et la molécule qui vous conviendra le mieux en tenant compte de votre état clinique, vos antécédents psychiatriques et somatiques ainsi que les propriétés du médicament.
Quels sont les effets secondaires ?
La prescription d’un médicament durant la grossesse et le postpartum n’est pas anodine et doit comprendre une balance bénéfice (s) / risque favorable pour la mère et le bébé. Il est primordial dans ce cas de pouvoir bénéficier d’un suivi régulier avec un médecin qui pourra évaluer avec vous la nécessité de poursuivre le traitement et/ou d’adapter les doses. A l’heure actuelle, les études réalisées dans ce domaine sont en faveur d’une prescription adaptée durant la grossesse car cela diminuerait le risque de décompensation d’un trouble psychique en postpartum. Lorsqu’un traitement est nécessaire, le médecin qui vous le prescrira choisira la molécule la plus adaptée à votre symptomatologie et compatible avec votre grossesse. Il existe de nombreuses études sur l’impact fœtal et développemental définissant les traitements les plus pour sûrs le bébé et ceux à éviter et ce en fonction du stade de la grossesse. En effet, le risque pour le bébé est variable en fonction du stade de la grossesse. En début de grossesse, durant le premier trimestre c’est la période de l’organogenèse, le risque pour le bébé est principalement tératogène (malformations possibles). A partir du deuxième trimestre, le risque est majoritairement un impact sur la croissance fœtale (plus de risque malformatif). A la naissance, l’impact peut être néonatal. Les bébés peuvent présenter un syndrome d’imprégnation qui est souvent transitoire. Certaines molécules, notamment la méthadone ou les benzodiazépines, peuvent entraîner un sevrage néonatal. Il est ainsi important que les médecins qui vous suivent durant la grossesse soient informés des traitements que vous prenez pour pouvoir anticiper les réactions possibles de votre bébé et proposer une prise en charge adaptée.
Il est possible d’allaiter avec un traitement. Votre médecin vous orientera vers des molécules compatibles et sans risque pour votre bébé. De principe, une surveillance de la tolérance de votre bébé sera observée. Une monothérapie (une seule molécule) et la posologie minimale efficace est recommandée pour limiter l’impact fœtal et néonatal. La plupart des molécules utilisées sont bien tolérées avec peu de retentissement(s) sur le bébé. Il est normal de se questionner sur le retentissement d’un traitement pris pendant la grossesse sur son bébé. Il est ainsi possible de demander à rencontrer les pédiatres de votre maternité afin d’avoir plus d’explications et de pouvoir être rassuré.
Vous pouvez trouver des informations sur le site du CRAT (Le CRAT). Des articles scientifiques décrivent aussi bien les prescriptions médicamenteuses durant la grossesse et l’allaitement (Bottemane, et al; Mottolese et al,) et d’autres les effets possibles des prescriptions durant la grossesse sur le nouveau nés des différentes classes thérapeutiques (Coulm et al.).
En parallèle des impacts fœtaux et néonataux, les effets indésirables des traitements pour la femme ou une mauvaise tolérance seront aussi à surveiller. Pour certaines molécules, comme les antidépresseurs, des effets indésirables comme des maux de ventre ou des céphalées peuvent être perçus à l’initiation du traitement mais disparaîtront au bout de quelques jours. La tolérance d’un traitement peut être variable d’une personne à l’autre, il sera donc primordial de parler à votre médecin en cas d’observation d’effets secondaires. Pour limiter ces difficultés, le médecin démarrera par de petites posologies et pourra augmenter progressivement les doses. En effet, le but du traitement est de pouvoir vous soulager et vous apaiser afin de mieux fonctionner, la molécule prescrite doit donc vous convenir.
Une des principales craintes des femmes est d’être trop fatiguées par la molécule prescrite et de ne pas pouvoir s’occuper de leurs bébé. Là encore, le but de la prescription est de vous apporter de la sérénité pour être plus disponible afin de pouvoir vous occuper de votre bébé. Le médecin choisira des molécules adaptées afin de limiter ces effets. Ainsi des mères ayant un traitement psychotrope en postpartum peuvent tout à fait s’occuper de leur bébé que ce soit le jour ou la nuit. Si vous vous sentez gênée au quotidien par votre traitement, parlez-en au prescripteur du traitement qui pourra adapter la posologie (diminution, arrêt) ou vous orienter vers une molécule.
Quel impact sur le bébé pendant la grossesse et après la naissance?
La prescription d’un médicament durant la grossesse et le postpartum n’est pas anodine et doit comprendre une balance bénéfice (s) / risque favorable pour la mère et le bébé. Lorsqu’un traitement est nécessaire, le médecin qui vous le prescrira choisira la molécule la plus adaptée à votre symptomatologie et compatible avec votre grossesse. Il existe de nombreuses études sur l’impact fœtal et développemental définissant les traitements les plus sûrs pour le bébé et ceux à éviter et ce en fonction de votre stade de grossesse. Une monothérapie (une seule molécule) et la posologie minimale efficace est recommandée pour limiter l’impact Il est normal de se questionner sur le retentissement.
Quand est-ce que ça va agir et que ça va me soulager
Il existe plusieurs types de molécules :
Combien de temps vais-je devoir le prendre ?
Cela va dépendre de votre état clinique et des molécules prescrites. En effet, un traitement anxiolytique peut être pris ponctuellement pour une crise d’angoisse ou une insomnie passagère. En revanche, lorsque la symptomatologie nécessite l’introduction d’un traitement de fond que ce soit un antidépresseur ou un thymorégulateur, la prise de traitement est généralement plus longue. Un traitement pendant la grossesse poursuivi en postpartum permet de limiter les décompensations pendant cette période. Vous pouvez naturellement vous questionner sur l’arrêt de votre traitement. Il est alors indispensable de parler au médecin qui vous suit qui pourra alors vous accompagner et voir à quel moment cela sera le plus opportun.
Il est recommandé de ne pas interrompre brutalement le traitement. En cas d’effets indésirables ou de mauvaise tolérance, il est indispensable d’en parler avec votre médecin pour qu’il puisse adapter le traitement ou modifier la molécule. Le but d’une prescription est de vous aider et vous soutenir et non d’accentuer le mal être.
Y a t’il un risque d’addiction et vais-je devoir prendre ce traitement toute ma vie?
Durant la période périnatale, il est important que la prescription d’un traitement soit bien encadrée ce qui limite le risque d’addiction. Les traitements de fond (antidépresseurs, thymorégulateurs, antipsychotiques) n’entraînent pas d’addiction. En revanche, l’arrêt brutal d’un traitement non préparé peut entraîner une recrudescence des symptômes
En revanche, les benzodiazépines (par exemple l’oxazepam ou Seresta) sont à risque d’addiction lorsqu’elles sont délivrées sur un temps long (au-delà de 12 semaines). C’est pour cela qu’il est primordial d’être bien suivie. Si la nécessité d’un traitement par ce type de molécule se poursuit, cela peut être le signe qu’un traitement de fond est nécessaire afin de limiter la prescription de benzodiazépine. Il existe des alternatives non à risque d’addiction (par exemple, l’hydroxyzine ou Atarax)
Lorsque vous serez prête et/ou que vous le souhaitez, le psychiatre vous aidera à arrêter les molécules prescrites progressivement en toute sécurité.
Lien vers le site du CRAT : https://www.lecrat.fr/
Lien vers les recommandations européennes pour la prévention et le traitement de la dépression périnatale : https://riseupppd18138.com/clinical-practice-guidelines.html/
2. Thérapies
Quelles différences entre les psychothérapies ? A quoi servent ces thérapies (quelle thérapie pour qui)?
Il existe plusieurs formes ou courants de psychothérapie et il peut être difficile de se repérer et de savoir vers laquelle s’orienter. L’important est de trouver celle qui vous conviendra. En effet, si chaque approche psychothérapeutique peut être utile et aidante, certaines personnes peuvent apprécier une approche plus qu’une autre et cela est propre à chaque individu. Quelle que soit l’orientation choisie, un point essentiel est la relation de confiance que vous pourrez créer avec le professionnel qui vous accompagnera.
Il est important de pouvoir en discuter aussi avec les personnes qui vous accompagnent si certains suivis sont déjà en place (Médecin traitant, Psychiatre, Obstétricien…) qui pourront vous conseiller.
On distingue généralement les thérapies dites brèves qui se déroulent sur un temps court comme par exemple les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) centrées sur les problématiques aiguës (crises d’angoisses par exemple, TOC envahissant, syndrome dépressif, sommeil) ou encore les Thérapies très spécifiques centrées sur le trauma (EMDR).
Ces suivis psychothérapeutiques se déroulent sur des temps déterminés qui évoluent en fonction de vos besoins et n’ont pas vocation à se pérenniser sur le long terme. Dans tous les cas, l’arrêt de la prise en charge se discute et se prépare avec la personne qui vous prend en charge.
En périnatalité, les problématiques rencontrées par les patientes peuvent aussi toucher la sphère familiale ou celle du couple. Dans ce contexte, les thérapies familiales ou de couple peuvent être conseillées.
Aussi la Thérapie Comportementale Dialectique (TCD) ou encore la Thérapie interpersonnelle ont de très bons résultats.
La musicothérapie est aussi très appréciée de nombreuses patientes.
Vous pouvez aussi vous orienter vers une psychothérapie d’orientation psychanalytique qui s’inscrit plus sur le long terme.
Quelle durée de suivi ? Quel nombre de séances ?
Quel que soit le type de suivi que vous choisirez, la durée du suivi, le nombre de séances et leur fréquence seront modulés et adaptés à vos besoins.
Initialement et en cas de crise, des séances rapprochées seront peut-être nécessaires. En fonction de votre évolution, les séances peuvent alors être espacées dans le temps et ce progressivement jusqu’à l’arrêt de l’accompagnement psychothérapeutique.
Un lien de confiance est nécessaire avec la personne qui vous accompagne afin de pouvoir aborder ces questions. Il est ainsi important de pouvoir dire si vous souhaitez un accompagnement plus rapproché ou si vous souhaitez espacer les séances et/ou vous orienter vers un arrêt de la prise en charge.
Le psychologue ou psychiatre qui vous accompagne pourra aussi vous donner son point de vue.
A quel moment attendre un effet et suis-je au bon endroit ? Quel intérêt d’un suivi en psychiatrie périnatale si j’ai déjà une psychologue ?
L’effet d’un suivi et son bénéfice dépendent de chacun et de la problématique pour laquelle la personne consulte un spécialiste. Cependant, souvent et en particulier durant la période périnatale, trouver un espace de parole où l’on peut être écouté avec bienveillance et sans jugement permet de ressentir un soulagement. Ne pas se sentir seule est aussi très aidant. Dans le cas où la thérapie proposée ne vous aide pas, il est important de pouvoir en parler avec votre psychologue ou psychiatre afin que cela puisse être discuté et voir comment améliorer les choses. Il peut arriver que la rencontre ne se fasse pas ou que vous n’arriviez pas à instaurer une relation de confiance avec la personne qui vous a reçue et ce parfois sans raison. Dans ce contexte, vous pouvez tout à fait changer de thérapeute car il est primordial de vous sentir libre de parler durant votre suivi.
Si un suivi est déjà en cours et bien investi, vous pouvez tout à fait le poursuivre. Celui-ci peut s’articuler avec un suivi spécifique de la période périnatale sous réserve que cela soit coordonnée. Avec votre autorisation, les professionnels qui vous suivent peuvent ainsi se mettre en lien pour vous accompagner au mieux.
La période périnatale amène des bouleversements psychiques spécifiques pour les futurs mères et pères qu’un professionnel de santé formé sera plus à même d’accompagner et s’articulera avec le suivi habituel. Également, si cela est possible vers votre lieu de prise en charge, un suivi psychologique sur la maternité où vous êtes suivie peut faciliter le lien avec les équipes d’obstétriques et permet généralement de pouvoir bénéficier d’une consultation directement en suite de naissance après l’accouchement pour mieux préparer le retour à la maison. De plus, l’ajout d’un spécialiste de la périnatalité peut vous permettre de bénéficier d’un portage plus rapproché et contenant durant cette période de vulnérabilité.
L’idée est qu’un maillage puisse se faire autour de vous afin que vous ayez des personnes ressources et de confiance vers qui vous pouvez vous tourner en cas de difficultés. Durant la grossesse et en postpartum, cela repose aussi sur les professionnels de secteur comme la PMI, les Sages Femmes qui vous accompagnent pour la préparation à la naissance et le retour à domicile, votre médecin traitant ou encore le pédiatre qui suivra votre enfant après la naissance.
Comment identifier quelle forme de thérapie pourrait me convenir ?
La période périnatale de la grossesse au post partum est une période de grande vulnérabilité psychique où les vécus et expériences passés notamment traumatiques peuvent se réactiver s’ajoutant où exacerbant les fragilités déjà présentes. Dans une préoccupation d’aller mieux, il peut être tentant de vouloir mettre en place plusieurs suivis ou des techniques réputées efficaces. Cependant, il ne sera pas forcément possible de tout traiter à la fois et une technique ayant fonctionné chez une patiente ne sera pas forcément efficace pour vous. Un spécialiste pourra vous aider à prioriser les problématiques importantes à prendre en charge sur cette période et vous guider vers les suivis les plus adaptés. En effet, certaines méthodes ne seront pas forcément recommandées ou adaptées en fonction de la temporalité de la grossesse et de votre évolution.
Certaines patientes apprécient les thérapies dites complémentaires et/ou alternatives. Dans ce domaine, les études internationales n’ont pas clairement démontré leur efficacité. Il sera donc important d’en discuter avec votre médecin si vous souhaitez en bénéficier afin de vérifier qu’il n’y a aucune contre-indication avec la grossesse en cours.
3. Approches holistiques et alternatives
Comment identifier quelle forme de thérapie pourrait me convenir ?
La période périnatale de la grossesse au post partum est une période de grande vulnérabilité psychique où les vécus et expériences passés notamment traumatiques peuvent se réactiver s’ajoutant où exacerbant les fragilités déjà présentes. Dans une préoccupation d’aller mieux, il peut être tentant de vouloir mettre en place plusieurs suivis ou des techniques réputées efficaces. Cependant, il ne sera pas forcément possible de tout traiter à la fois et une technique ayant fonctionné chez une patiente ne sera pas forcément efficace pour vous. Un spécialiste pourra vous aider à prioriser les problématiques importantes à prendre en charge sur cette période et vous guider vers les suivis les plus adaptés. En effet, certaines méthodes ne seront pas forcément recommandées ou adaptées en fonction de la temporalité de la grossesse et de votre évolution.
Certaines patientes apprécient les thérapies dites complémentaires et/ou alternatives. Dans ce domaine, les études internationales n’ont pas clairement démontré leur efficacité. Il sera donc important d’en discuter avec votre médecin si vous souhaitez en bénéficier afin de vérifier qu’il n’y a aucune contre-indication avec la grossesse en cours.
Quelles techniques puis-je utiliser moi-même pour le stress (ancrage, etc.) ?
Il existe des méthodes simples de gestion du stress et de l’anxiété que vous pouvez mettre en place seul(e) chez vous. Néanmoins si un suivi est en place, votre psychologue ou psychiatre ou tout professionnel formé et vous connaissant pourra vous orienter vers la ou les méthodes qui vous conviennent le mieux.
En effet, comme pour les psychothérapies, l’efficacité d’une méthode varie d’une personne à l’autre. Il s’agira de trouver celle qui vous correspond.
Une des premières méthodes proposées est la respiration car elle est très simple à mettre en place et est un frein naturel aux mécanismes (sensations) physiques que peut déclencher l’anxiété (céphalées, tachycardie, mal au ventre, vertige…). Il existe des applications gratuites que vous pouvez télécharger comme RESPIRELAX ou encore des guides de cohérence cardiaque facilement accessibles sur Youtube. Cela rend les exercices de respiration plus ludiques et plus faciles à faire régulièrement.
Pour que cela soit efficace, il est important de pouvoir faire les exercices régulièrement et surtout quand “ça va bien” c’est-à-dire sans attendre la crise. Cela peut par exemple faire partie d’une routine. En effet, pratiquer régulièrement permet à votre cerveau d’enregistrer cette mécanique de relaxation et cela pourra être plus simple pour vous de le mettre en place en cas de crise.
En cas d’anxiété, beaucoup de personnes peuvent avoir de nombreuses ruminations anxieuses, c’est-à-dire beaucoup de questions qui tournent en boucle dans la tête, très envahissantes et empêchant de réfléchir, de dormir, etc…. Des méthodes dites d’ancrage mental peuvent être efficaces sur cette problématique. Cela consiste à trouver des tâches absorbantes (qui nécessitent de vous concentrer) pour diminuer les ruminations. En effet, s’il est difficile pour notre cerveau de se débarrasser d’une idée en tête, il peut être facile de l’occuper pour qu’il y pense moins. Généralement, les patients rapportent d’ailleurs beaucoup moins de ruminations lorsqu’ils sont en groupe ou occupés que lorsqu’ils sont seuls en ayant l’impression de ne rien faire. Reste à définir une activité que vous aimez et qui vous occupe l’esprit : lecture, dessin, mots fléchés, tricot, sudoku…
Certaines personnes plus actives ont besoin d’activité physique pour se détendre ce qui peut être rendu complexe par la grossesse. Vous pourrez néanmoins vous orienter vers votre obstétricien afin qu’il vous indique une activité physique adaptée pouvant être bénéfique. Aussi certaines sages-femmes peuvent proposer des séances de préparation à l’accouchement intégrant de la sophrologie et du yoga permettant aux plus actives de mobiliser leur corps en toute sécurité pour le bébé à venir.
Il peut aussi être intéressant d’établir une liste des choses à faire en cas de mal être ou de crise (un plan de crise en quelque sorte) qui vous font du bien ou vous détendent (par exemple appeler un ami, appeler votre famille, sortir le chien, aller marcher, prendre une douche). Cela peut comprendre des actions graduées allant des activités qui vous détendent au contact avec des professionnels de santé ou les services d’urgence et de crise (appeler le 3114, aller sur les urgences…). Faire cette liste est un réel exercice et vous permettra à la fois de constater que vous possédez plus de ressources que vous ne l’auriez pensé et vous permet d’avoir aussi plus facilement en tête quoi faire en cas de crise.
Il est aussi important de garder un rythme et une bonne hygiène de vie. En effet, ne rien faire peut favoriser les ruminations anxieuses qui alimentent à leur tour l’inaction et entraînent une culpabilité importante alimentant votre mal être. Avoir quelque chose à faire permet à la fois de limiter les ruminations et l’inactivation mais aussi d’enrayer la mise en place de la spirale négative décrite précédemment. Pour cela, l’activation comportementale peut vous aider. Il s’agit de vous faire un calendrier hebdomadaire et de fixer des activités accessibles et réalisables (modèle SMART). Il sera important d’intégrer dans votre routine aussi des moments de détente et/ou d’activité plaisir. Il est primordial de vous féliciter même d’avoir uniquement essayé afin de pouvoir prendre conscience de tout ce que vous faites. Reprendre une activité ou se mettre en mouvement peut prendre du temps et se fera de façon progressive. Il est important d’être indulgent envers vous-même.